Relation d’aide ou psychothérapie : quelle différence ?

 

Relation d’aide ou psychothérapie : quelle différence ?

Dans un monde où les besoins d’écoute, de soutien et de mieux-être sont de plus en plus présents, il peut être difficile de s’y retrouver parmi les différentes formes d’accompagnement proposées. La relation d’aide et la psychothérapie sont deux approches qui partagent certains points communs – comme l’importance de la parole, de la relation et de la confidentialité – mais qui diffèrent sur plusieurs plans. Comprendre cette distinction est essentiel pour choisir l’accompagnement qui convient le mieux à sa situation.

 

 

La psychothérapie : un acte réservé, encadré par la loi

Au Québec, le mot « psychothérapie » est protégé par la loi . Seules les personnes détenant un permis délivré par l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ) peuvent offrir des services de psychothérapie. Cela inclut notamment les psychologues et certains médecins formés à cet effet.

La psychothérapie s’adresse généralement à des personnes vivant avec une détresse psychologique importante ou des troubles de santé mentale (anxiété, dépression, troubles de la personnalité, etc.). Elle vise un travail en profondeur sur les mécanismes psychiques, les symptômes, les structures internes. C’est un traitement au sens clinique du terme.

 

 

La relation d’aide : un accompagnement humain et non thérapeutique

La relation d’aide , quant à elle, ne relève pas d’un acte médical ou thérapeutique. Elle repose sur l’écoute, la présence, la reformulation, et parfois des outils de réflexion, de mise en mots ou de développement personnel. Elle s’adresse à toute personne souhaitant mieux se comprendre , traverser une période de changement , ou améliorer sa qualité de vie personnelle ou relationnelle.

Elle peut concerner, par exemple :

Des questionnements existentiels
Des difficultés relationnelles
Des enjeux de communication ou de confiance en soi
Des périodes de transition (deuil, séparation, changement de vie)
Le besoin d’un espace neutre pour déposer ce qui est là

La personne en relation d’aide n’émet pas de diagnostic , ne traite pas de pathologie, et n’intervient pas sur les troubles mentaux. Elle soutient plutôt un processus de compréhension de soi , dans une démarche respectueuse, encadrée et sécurisante .

 

 

Deux approches, deux cadres, des complémentarités possibles

Il ne s’agit pas de dire que l’une est meilleure que l’autre : elles ont des fonctions différentes .
Certaines personnes consultent d’abord en relation d’aide pour faire un point , reprendre contact avec elles-mêmes , ou amorcer une réflexion. D’autres sont suivies en psychothérapie pour un trouble spécifique, et choisissent ensuite d’être accompagnées en relation d’aide pour un soutien dans leur quotidien.

Dans tous les cas, il est important de choisir un accompagnement :

  • Qui respecte votre rythme

  • Qui soit clair sur ce qu’il propose (et ce qu’il ne fait pas)

  • Offert par une personne formée, responsable, et consciente des limites de sa pratique

     

     

    Rencontre exploratoire gratuite – 15 minutes

    Vous hésitez à vous lancer ? Vous vous demandez si mon accompagnement peut répondre à vos besoins ?


    Je vous propose une rencontre exploratoire de 15 minutes, par téléphone ou en visioconférence.

    Cet échange sans engagement est l’occasion de faire connaissance, de m’exposer brièvement votre situation, et de poser toutes vos questions sur ma manière d’accompagner.


    Il ne s’agit pas d’une séance, mais d’un premier contact pour voir si nous avons envie de travailler ensemble.


    C’est aussi pour moi l’occasion de m’assurer que votre demande entre dans le cadre de ce que je propose, et de vérifier que je suis la bonne personne pour vous accompagner.


    Je vous accueille avec écoute, simplicité et respect, quel que soit l’endroit où vous en êtes.

    Vous pouvez me contacter au

     +1 873 339 2353  ou cacpersonnel.qc@gmail.com

     

    Pour plus d'informations www.cacpersonnel.com  



C.A.C Personnel

par site-NnYpaQ 17 novembre 2025
Clique sur chaque image pour la télécharger en PDF
par site-NnYpaQ 8 novembre 2025
On parle souvent de « mauvaise gestion du temps » chez les personnes avec un TDAH. En réalité, il s’agit rarement d’un simple manque d’organisation : le phénomène est plus profond et relève d’un biais cognitif bien documenté — le biais de planification. Qu’est-ce que le biais de planification ? Le biais de planification (planning fallacy) a été décrit pour la première fois par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky en 1979. Il désigne la tendance à sous-estimer systématiquement le temps, les efforts ou les obstacles nécessaires pour accomplir une tâche , même lorsque l’on a déjà fait face à des situations similaires. Autrement dit : « Cette fois, ça ira plus vite. » Tout le monde est concerné, mais chez les personnes présentant un TDAH, ce biais devient amplifié par plusieurs particularités neurocognitives. Pourquoi ce biais est-il accentué chez les personnes TDAH ? Difficulté à estimer le temps réel Le cerveau TDAH traite le temps de manière non linéaire. On parle souvent de temps subjectif ou de time blindness : le futur paraît abstrait, le passé lointain, et seul le présent semble tangible. Résultat : la planification se base davantage sur une impression que sur une évaluation mesurable. Impulsivité et motivation instantanée Le TDAH est associé à un besoin de stimulation immédiate. Cette impulsivité pousse souvent à dire « oui » à trop de projets ou à commencer une tâche sans en mesurer la durée réelle. Mémoire de travail limitée La mémoire de travail joue un rôle essentiel pour visualiser les étapes d’un projet et anticiper les obstacles. Quand elle est fragile, il devient difficile d’intégrer toutes les variables nécessaires à une estimation réaliste. Auto-perception fluctuante Après une réussite ponctuelle (« la dernière fois j’ai fini en une journée »), la personne peut généraliser ce souvenir et surestimer sa constance. L’émotion associée à la motivation l’emporte sur la donnée objective. Conséquences concrètes Retards récurrents, sentiment d’échec ou de honte. Difficulté à respecter des échéances ou à planifier plusieurs étapes. Cycle d’hyperfocalisation suivi d’épuisement. Conflits relationnels ou professionnels autour de la “fiabilité”. Quelques pistes d’ajustement Externaliser le temps : utiliser un minuteur, un calendrier visuel ou des rappels concrets pour matérialiser le passage du temps. Estimer… puis doubler : noter son estimation, puis la multiplier par deux ou trois, et comparer ensuite au résultat réel. Analyser les écarts : observer régulièrement la différence entre prévision et durée réelle permet de calibrer son jugement au fil du temps. Découper les tâches : chaque sous-étape devient mesurable, ce qui réduit la charge cognitive et améliore la précision des estimations. Créer des points de contrôle externes : demander à une personne de confiance (collègue, proche) de vérifier l’avancement peut servir d’ancrage temporel fiable. En résumé Le biais de planification n’est pas un manque de volonté, mais une distorsion cognitive renforcée par les particularités du fonctionnement TDAH. Le reconnaître permet de réduire la culpabilité et d’ajuster son environnement plutôt que de se juger incapable.  Sources : Kahneman, D., & Tversky, A. (1979). Intuitive prediction: Biases and corrective procedures. TIMS Studies in Management Science. Buehler, R., Griffin, D., & Ross, M. (1994). Exploring the “planning fallacy”: Why people underestimate their task completion times. Journal of Personality and Social Psychology. Barkley, R. A. (2015). Attention-Deficit Hyperactivity Disorder: A Handbook for Diagnosis and Treatment. Guilford Press. Anderson, E., & King, J. (2023). Time perception and temporal foresight in ADHD: A review. Neuroscience & Biobehavioral Reviews.
par site-NnYpaQ 26 juillet 2025
10 questions et outils pour faire le bon choix