Pourquoi la CNV seule ne suffit pas ?

 

 

 

 

 

 

La communication non violente est un très bel outil pour communiquer en évitant les conflits. Mais comme toute méthode, elle a ses limites.

D'autres facteurs sont à prendre en considération afin de communiquer sainement nos désaccords et éviter qu'ils ne se transforment en conflits.

Si vous ne connaissez pas la CNV, vous pouvez lire cet article qui en résume les principales caractéristiques.

Vous trouverez ci-dessous 7 paramètres à étudier afin d'améliorer votre communication et en sentir les bénéfices sur vos relations:

 

 

  1. Le lieu et l'heure


    On a beau prendre toutes les pincettes du monde, personne n'a envie de résoudre un conflit après une grosse journée de travail et juste avant le coucher ou le matin au réveil. 

    Essayez de choisir un moment où chacun est bien disposé et reposé.



     

     


  2. Les distractions :


    Maintenant que vous avez choisi le bon moment, choisissez le bon endroit : un lieu sans distractions qui pourraient faire baisser votre attention et altérer votre écoute.

    On éteint les téléphones et la télévision et si vous êtes parents, assurez vous que les enfants soient endormis ou absents.
     

  3. Le travail introspectif

    Il est très important de réfléchir aux raisons qui font émerger les émotions désagréables chez toi.
    Les émotions sont là pour nous indiquer un besoin, Les émotions agréables nous indiquent un besoin comblé et les émotions désagréables nous indiquent un besoin qui ne l'est pas.

    Pour utiliser la CNV, il est donc indispensable d'être au clair avec ses ressentis et ses besoins personnels.

    Les expériences douloureuses du passé impactent notre présent. Elles tendent à exacerber certains besoins.
     

    Le fait d'en connaître les tenants et aboutissants permettra non seulement de mieux te comprendre mais aussi de mieux communiquer ton ressenti à ton interlocuteur.



  4. la position corporelle

    Mettez-vous assis en face à face,en position d'égalité




  5. Écouter sans interrompre

    Utilisez un objet qui donne la parole à chacun ou un chronomètre si besoin est d'assurer un équilibre durant l'échange

  6.  Prendre une pause

    Si le ton monte calmez vous ou arrêtez la conversation, prenez une pause chacun de votre côté (aller prendre l'air est une très bonne option) et au retour, planifiez un moment pour reprendre la conversation ou reprenez la immédiatement si vous êtes tous les deux prêts.

  7. Se questionner sur sa posture

    Suis-je en train d'essayer de comprendre mon interlocuteur ou mon besoin de me sentir compris(e) m'empêche d'entendre le besoin de l'autre? Dans ce cas, n'essayer pas de vous parler mais isolez vous avec un papier et un stylo et écrivez chacun votre ressenti et votre besoin en utilisant les principes de la CNV puis échangez vos écrits.







    Si votre interlocuteur n'est pas à l'aise à l'écrit, ne lui mettez pas de pression afin d'obtenir une réponse et écrivez sans attentes. Seulement pour vous soulager du poids des émotions. Une fois votre lettre terminée, vous pouvez décider de la partager ou non à votre partenaire.
    Dans tous les cas, écrire permettra de ne plus garder en vous des émotions lourdes et impactantes au quotidien.

 

 Si vous souhaitez consulter afin de mieux comprendre vos difficultés relationnelles ou de communication, vous pouvez me contacter au +1 873 339 2353 ou m'écrire à cacpersonnel.qc@gmail.com

 

 

 

C.A.C Personnel

par site-NnYpaQ 17 novembre 2025
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par site-NnYpaQ 8 novembre 2025
On parle souvent de « mauvaise gestion du temps » chez les personnes avec un TDAH. En réalité, il s’agit rarement d’un simple manque d’organisation : le phénomène est plus profond et relève d’un biais cognitif bien documenté — le biais de planification. Qu’est-ce que le biais de planification ? Le biais de planification (planning fallacy) a été décrit pour la première fois par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky en 1979. Il désigne la tendance à sous-estimer systématiquement le temps, les efforts ou les obstacles nécessaires pour accomplir une tâche , même lorsque l’on a déjà fait face à des situations similaires. Autrement dit : « Cette fois, ça ira plus vite. » Tout le monde est concerné, mais chez les personnes présentant un TDAH, ce biais devient amplifié par plusieurs particularités neurocognitives. Pourquoi ce biais est-il accentué chez les personnes TDAH ? Difficulté à estimer le temps réel Le cerveau TDAH traite le temps de manière non linéaire. On parle souvent de temps subjectif ou de time blindness : le futur paraît abstrait, le passé lointain, et seul le présent semble tangible. Résultat : la planification se base davantage sur une impression que sur une évaluation mesurable. Impulsivité et motivation instantanée Le TDAH est associé à un besoin de stimulation immédiate. Cette impulsivité pousse souvent à dire « oui » à trop de projets ou à commencer une tâche sans en mesurer la durée réelle. Mémoire de travail limitée La mémoire de travail joue un rôle essentiel pour visualiser les étapes d’un projet et anticiper les obstacles. Quand elle est fragile, il devient difficile d’intégrer toutes les variables nécessaires à une estimation réaliste. Auto-perception fluctuante Après une réussite ponctuelle (« la dernière fois j’ai fini en une journée »), la personne peut généraliser ce souvenir et surestimer sa constance. L’émotion associée à la motivation l’emporte sur la donnée objective. Conséquences concrètes Retards récurrents, sentiment d’échec ou de honte. Difficulté à respecter des échéances ou à planifier plusieurs étapes. Cycle d’hyperfocalisation suivi d’épuisement. Conflits relationnels ou professionnels autour de la “fiabilité”. Quelques pistes d’ajustement Externaliser le temps : utiliser un minuteur, un calendrier visuel ou des rappels concrets pour matérialiser le passage du temps. Estimer… puis doubler : noter son estimation, puis la multiplier par deux ou trois, et comparer ensuite au résultat réel. Analyser les écarts : observer régulièrement la différence entre prévision et durée réelle permet de calibrer son jugement au fil du temps. Découper les tâches : chaque sous-étape devient mesurable, ce qui réduit la charge cognitive et améliore la précision des estimations. Créer des points de contrôle externes : demander à une personne de confiance (collègue, proche) de vérifier l’avancement peut servir d’ancrage temporel fiable. En résumé Le biais de planification n’est pas un manque de volonté, mais une distorsion cognitive renforcée par les particularités du fonctionnement TDAH. Le reconnaître permet de réduire la culpabilité et d’ajuster son environnement plutôt que de se juger incapable.  Sources : Kahneman, D., & Tversky, A. (1979). Intuitive prediction: Biases and corrective procedures. TIMS Studies in Management Science. Buehler, R., Griffin, D., & Ross, M. (1994). Exploring the “planning fallacy”: Why people underestimate their task completion times. Journal of Personality and Social Psychology. Barkley, R. A. (2015). Attention-Deficit Hyperactivity Disorder: A Handbook for Diagnosis and Treatment. Guilford Press. Anderson, E., & King, J. (2023). Time perception and temporal foresight in ADHD: A review. Neuroscience & Biobehavioral Reviews.
par site-NnYpaQ 26 juillet 2025
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