Couple : Se séparer ou se réparer?

10 questions et outils pour faire le bon choix

La vie de couple peut être le lieu de l'épanouissement comme celui la frustration et du repli. Lorsque dans le couple, tensions et conflits s'installent et que l'on se pose la question de la séparation, il est important de prendre en considération tous les facteurs déclenchant ces situations.
Observer ces éléments déclencheurs soit de les neutraliser afin de trouver une harmonie à deux ou prendre la décision de mettre un terme à la relation.

  • Communication :


  • Peut-on encore se parler sincèrement? même quand c’est difficile ? Se sent-on écouté(e) ? Avons nous des outils pour communiquer nos désaccords sans entrer en conflit?


  • Confiance :


  • Ai-je le sentiment de pouvoir compter sur toi? La confiance est-elle intacte? Abîmée? Brisée?


  • Épanouissement personnel et liberté :


  • Vous sentez-vous libre d'évoluer, de faire des choix professionnels ou créatifs librement? entretenir certaines amitiés? explorer de nouvelles envies, croyances ou intérêts ou affirmer une opinion différente? Poser des limites? Quelle est la place du Je dans le Nous?


  • Projets communs :


  • Partageons nous encore les mêmes valeurs? Quelles sont nos aspirations à long terme?


  • Qualité des moments vécus :


  • Les souvenirs heureux sont-ils encore présents ? Nos moments ensemble sont-ils nourrissants ou pesants ?
  • Signaux d'alarme VS d'espoir :


Ces deux listes sont un simple outil d'observation de l'instant T. Rien n'est figé, le but étant de prendre conscience des dysfonctionnements dans la case alarme afin comprendre comment c'est arrivé et comment déplacer dans la case espoir.

  • Alarme
  • Mépris ou indifférence
  • Peur constante de l’autre
  • Plus aucun plaisir partagé
  • Reproches permanents


  • Espoir
  • Sécurité émotionnelle encore présente
  • Petits moments d’affection encore possibles
  • Capacité à demander pardon ou à s’ouvrir
  • Volonté sincère de se comprendre

 

  • Exercice pratique : Et si?

"Et si on se demandait, chacun de notre côté, pourquoi on resterait, et pourquoi on partirait ?"

Notez chacun 3 raisons de partir et 3 raisons de rester. Parler de soi, dire Je et ce que vous ressentez. Ne pas impliquer l'autre et son comportement. À faire séparément, puis à partager sans jugement. Exemples :

  • Je resterais parce que j’ai encore de l’amour.
  • Je partirais parce que je me sens invisible.


  • Lire des livres :


voici une suggestion de livres à lire avant de prendre une décision finale.
Idéalement, lisez les mêmes livres, prenez des notes puis prenez un temps pour échanger.


  • Aimer et être aimé : Le paradoxe de la passion Dean Delis
  • Les 5 langages de l'amour  Gary Chapman
  • Les couples heureux ont leurs secrets: Les sept lois de la réussite John Gottman, Nan Silver
  • Attaché Amir Levine, Rachel Heller




  • Apprenez la CNV :


La Communication Non Violente est une méthode créée par un psychologue (Marshall Rosenberg) qui réduit drastiquement les disputes et fait émerger l'empathie. Elle défini 4 étapes pour exprimer ses sentiments et besoins et ainsi, éviter de mettre son interlocuteur en position défensive.


Vous pouvez apprendre à la mettre en pratique en lisant les ouvrages de Rosenberg. Elle est également résumée dans cet article :
CNV : Un outil indispensable pour une communication harmonieuse


  • Faire une thérapie ou une auto thérapie de couple:


Une thérapie de couple permet de prendre conscience des dynamiques inconscientes qui régissent nos fonctionnements individuels et leur impact sur le couple. C'est le meilleure moyen de prendre votre décision finale en tout état de cause.


Si votre réalité familiale ou financière ne vous permet pas de commencer une thérapie pour le moment, il existe des livres qui peuvent vous accompagner dans ce processus.

Personnellement, je vous recommande fortement de vous faire accompagner par un professionnel avant de prendre votre décision mais dans l’éventualité ou ce ne serait vraiment pas possible, vous pouvez cherchez des ouvrages d'auto-thérapie  de couple à faire ensemble, cela permet de recréer du lien et instaurer une communication saine.



Si cette question vous habite, sachez que vous n'êtes pas obligé(e) de traverser cette période seul(e). Un accompagnement peut vous aider à y voir plus clair.

Pour en parler ensemble, vous pouvez prendre rendez-vous ou me contacter directement.






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C.A.C Personnel

par site-NnYpaQ 17 novembre 2025
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par site-NnYpaQ 8 novembre 2025
On parle souvent de « mauvaise gestion du temps » chez les personnes avec un TDAH. En réalité, il s’agit rarement d’un simple manque d’organisation : le phénomène est plus profond et relève d’un biais cognitif bien documenté — le biais de planification. Qu’est-ce que le biais de planification ? Le biais de planification (planning fallacy) a été décrit pour la première fois par les psychologues Daniel Kahneman et Amos Tversky en 1979. Il désigne la tendance à sous-estimer systématiquement le temps, les efforts ou les obstacles nécessaires pour accomplir une tâche , même lorsque l’on a déjà fait face à des situations similaires. Autrement dit : « Cette fois, ça ira plus vite. » Tout le monde est concerné, mais chez les personnes présentant un TDAH, ce biais devient amplifié par plusieurs particularités neurocognitives. Pourquoi ce biais est-il accentué chez les personnes TDAH ? Difficulté à estimer le temps réel Le cerveau TDAH traite le temps de manière non linéaire. On parle souvent de temps subjectif ou de time blindness : le futur paraît abstrait, le passé lointain, et seul le présent semble tangible. Résultat : la planification se base davantage sur une impression que sur une évaluation mesurable. Impulsivité et motivation instantanée Le TDAH est associé à un besoin de stimulation immédiate. Cette impulsivité pousse souvent à dire « oui » à trop de projets ou à commencer une tâche sans en mesurer la durée réelle. Mémoire de travail limitée La mémoire de travail joue un rôle essentiel pour visualiser les étapes d’un projet et anticiper les obstacles. Quand elle est fragile, il devient difficile d’intégrer toutes les variables nécessaires à une estimation réaliste. Auto-perception fluctuante Après une réussite ponctuelle (« la dernière fois j’ai fini en une journée »), la personne peut généraliser ce souvenir et surestimer sa constance. L’émotion associée à la motivation l’emporte sur la donnée objective. Conséquences concrètes Retards récurrents, sentiment d’échec ou de honte. Difficulté à respecter des échéances ou à planifier plusieurs étapes. Cycle d’hyperfocalisation suivi d’épuisement. Conflits relationnels ou professionnels autour de la “fiabilité”. Quelques pistes d’ajustement Externaliser le temps : utiliser un minuteur, un calendrier visuel ou des rappels concrets pour matérialiser le passage du temps. Estimer… puis doubler : noter son estimation, puis la multiplier par deux ou trois, et comparer ensuite au résultat réel. Analyser les écarts : observer régulièrement la différence entre prévision et durée réelle permet de calibrer son jugement au fil du temps. Découper les tâches : chaque sous-étape devient mesurable, ce qui réduit la charge cognitive et améliore la précision des estimations. Créer des points de contrôle externes : demander à une personne de confiance (collègue, proche) de vérifier l’avancement peut servir d’ancrage temporel fiable. En résumé Le biais de planification n’est pas un manque de volonté, mais une distorsion cognitive renforcée par les particularités du fonctionnement TDAH. Le reconnaître permet de réduire la culpabilité et d’ajuster son environnement plutôt que de se juger incapable.  Sources : Kahneman, D., & Tversky, A. (1979). Intuitive prediction: Biases and corrective procedures. TIMS Studies in Management Science. Buehler, R., Griffin, D., & Ross, M. (1994). Exploring the “planning fallacy”: Why people underestimate their task completion times. Journal of Personality and Social Psychology. Barkley, R. A. (2015). Attention-Deficit Hyperactivity Disorder: A Handbook for Diagnosis and Treatment. Guilford Press. Anderson, E., & King, J. (2023). Time perception and temporal foresight in ADHD: A review. Neuroscience & Biobehavioral Reviews.
par site-NnYpaQ 14 juillet 2025
Le réveil sonne. J’ai de la peine à ouvrir les yeux et je me sens déjà envahie par un sentiment de désespoir qui me donne envie de pleurer. Je sais que je dois me lever, mais je me sens épuisée. C’est là que se met en place toute une mécanique mentale : j’ai envie d’être ailleurs, de changer de vie. Comment vais-je faire pour survivre à cette journée ? Si toi aussi tu as déjà ressenti ça, et que tu t’es déjà posé cette question, alors la lecture de cet article va certainement t’aider à mettre en place une meilleure gestion de la fatigue (non, je ne vais pas te conseiller de respirer et boire de l’eau). Voici 5 outils concrets pour t'aider à vivre tes journées – non pas malgré la fatigue, mais avec .